Obligatoire pour tous les candidates, le test d’aptitude est une épreuve redoutée, qui demande un entraînement, afin de ne pas se laisser surprendre le jour de l’épreuve.
Durant 1h30, les candidats doivent répondre à des questions de logique, qui ne demandent aucune connaissance particulière dans le secteur de la petite enfance.
A la manière d’une épreuve de mathématiques, la notation ne laisse aucune place à la subjectivité.
Des exercices d’analyse, raisonnement et organisation
Les tests psycho-techniques font appel à différentes notions requises pour l’exercice du métier d’auxiliaire de puériculture. Le test d’aptitude est divisé en plusieurs parties.
1/ Une épreuve numérique pour évaluer les capacités d’analyse
Il est nécessaire de bien maîtriser les opérations telles que l’addition, la soustraction, la multiplication ou la division.
Les exercices peuvent se révéler complexes sans calculatrice comme le calcul d’un pourcentage ou d’une fraction. Une bonne maîtrise de l'arithmétique est nécessaire.
L’observation est une qualité essentielle pour une professionnelle. L’épreuve d’attention permet donc d’évaluer cette capacité, dans un moment de stress, ainsi que la mémoire.
2/ Des tests de logique pour mesurer la capacité de raisonnement
Les tests de logique demandent un certain entraînement. La plupart du temps, il est nécessaire de continuer une suite de chiffres, de lettres, de figures géométriques, de dominos, de cartes... Il n’y a pas d’apprentissage de la logique, lors de la préparation au concours, mais simplement une compréhension plus rapide des exercices, ce qui permet de gagner du temps.
Une bonne maîtrise de la langue française est demandée pour une auxiliaire de puériculture, en contact permanent avec des enfants, en apprentissage de la parole. Sous forme de QCM, la candidate doit définir des mots, des expressions, des proverbes ou encore donner la bonne orthographe d’un mot.
3/ Des questions pour démontrer ses facultés d’organisation
Le métier d’auxiliaire est régi dans un système d’organisation rigoureux. L’auxiliaire de puériculture doit donc s’adapter à cette discipline.
Par exemple, lors de l’épreuve, il peut être demandé aux candidates d’établir un planning d’accueil de crèche, pour une demie-journée ou une journée, selon des éléments donnés dans l’exercice. La réponse doit être pertinente et précise.