L’auxiliaire de puériculture peut améliorer ses pratiques, grâce à des actions de formation professionnelle et peut évoluer au cours de sa carrière.
Tous les 2 ans, un salarié peut demander un entretien pour faire le point sur son évolution professionnelle. A ne pas confondre avec l’entretien annuel, qui porte plus sur une évaluation du travail, il permet de faire le point sur les perspectives d’évolution de carrière.
L’auxiliaire de puériculture peut solliciter son employeur, pour faire un récapitulatif sur son expérience. Ce bilan est proposé automatiquement après une longue absence (congé maladie, parental, de soutien familial…).
Les différentes actions de formation professionnelle
La formation professionnelle continue permet le maintien dans l'emploi, l’actualisation des compétences et l'accès à un niveau supérieur de qualification. Il existe plusieurs dispositifs de formation au cours de sa carrière.
Plan de formation
Au sein d'un hôpital, d'une association, d’un lieu d’accueil de la petite enfance, un plan de formation annuel peut être décidé par l'employeur, en fonction des besoins du personnel. Non obligatoire, cette synthèse planifie toutes les formations sur un an.
Le plan doit proposer des actions visant à une meilleure adaptation au poste ou de développer des compétences. Il est possible de faire des demandes pour participer à une ou plusieurs actions, dans la limite de 80 heures par an.
Droit individuel à la formation
Le DIF permet à l'auxiliaire de puériculture de bénéficier de 20 heures de formation par an. Ouvert aux personnes en CDI avec 1 an d’ancienneté ou en CDD, depuis 4 mois, il permet de choisir une formation pour acquérir une compétence supplémentaire ou même se spécialiser.
Il est possible de capitaliser jusqu'à 120 heures. A sa demande, la salariée choisit une formation avec l'accord de son employeur.
Les thèmes peuvent être vastes : la diversification alimentaire, l'accueil d'un enfant autiste, la musique dans le milieu hospitalier…
Bilan de compétences
Le bilan de compétences peut être un bon moyen pour un salarié de faire un point sur son expérience, ses savoirs acquis durant sa carrière et la dynamique qu’il souhaiterait lui donner.
Durant 24 heures, l’auxiliaire passe des tests et travaille sur son projet professionnel. Il est ouvert aux salariés en CDI avec plus d’un an d’ancienneté ou en CDD qui ont travaillé 24 mois, au cours des 5 dernières années, dont 4 mois durant les 12 derniers mois.
La personne doit avoir l’autorisation d’absence de son employeur ainsi que son financement accordé par l’organisme paritaire collecteur agréé, Opacif.
Il collecte les fonds destinés au congé individuel de formation. Ce dernier va donner son accord et prendre en charge financièrement la formation. Le bilan de compétences peut être l’action de formation préalable au congé individuel de formation.