L’auxiliaire de puériculture travaillant dans le secteur privé, bénéficie de droits régis par le Code du Travail. En cas de conflit entre la salariée et l’employeur, le Conseil des Prud’hommes est la juridiction compétente.
Le temps de travail et les congés
Chaque auxiliaire de puériculture dispose de 2 jours et demi ouvrables de congés payés, par mois de travail effectif pendant la période de référence fixée légalement du 1er juin de l’année précédente au 31 mai de l’année en cours.
Conformément à l’article L.223-8 du code du travail, le salarié a le droit de prendre au moins 24 jours ouvrables pendant la période du 1er mai au 31 octobre. Toutefois, une partie des congés peut être prise en dehors de cette période en accord avec l’employeur et le salarié.
Le métier étant exercé à 99% par des femmes, un grand nombre d’auxiliaires de puériculture bénéficient d’un temps partiel, pour articuler vie professionnelle et familiale. La salariée peut demander un temps partiel ou peut se voir imposer une réduction de temps de travail par son employeur.
La participation représentative et / ou syndicale à la vie de l’établissement
L’auxiliaire de puériculture peut, comme tout salariée, faire partie des instances représentatives du personnel. En tant que droit fondamental reconnue à tout employé, l’auxiliaire de puériculture peut adhérer à un syndicat et devenir délégué syndicale.
Les avantages en nature
Selon la taille et le fonctionnement de l’établissement, l’auxiliaire de puériculture peut jouir d’avantages comme les réductions pour des spectacles, des voyages organisés, des cadeaux pour les enfants à Noël. Cela varie généralement en fonction du budget et de l’activité du Comité d’entreprise. Elle peut également bénéficier d’une protection sociale favorable, comme une mutuelle à tarif préférentiel ou profiter de chèques restaurant ou vacances.