Le salaire d’une auxiliaire de puériculture varie selon le lieu de travail (établissements publics ou privés), l’ancienneté et la fonction exercée.
Le mode de rémunération des auxiliaires de puériculture du secteur public est différent que celui du secteur privé, même si le salaire lui-même peut être sensiblement identique en début de carrière.
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Le traitement d’une auxiliaire de puériculture dans la fonction publique
Le salaire moyen d’un auxiliaire de puériculture, en début de carrière, est de 1300 euros net environ.
Dans le secteur public, l’auxiliaire de puériculture exerce sa profession, en tant que fonctionnaire avec un statut d’agent de catégorie C.
Son traitement est différent dans la fonction publique hospitalière et territoriale.
La grille indiciaire des salaires est la base de rémunération sur laquelle repose le calcul. Le traitement dépend du grade et de l'échelon.
Le grade
Le grade est régi sur un modèle identique, dans la fonction publique territoriale et hospitalière, selon un système de 3 classes.
Dans la fonction publique territoriale, l’auxiliaire de puériculture commence sa carrière en 1ère classe. Elle monte en grade principal de 2ème classe et finit en grade principal de 1ère classe).
Dans la fonction publique hospitalière, se succèdent 3 classes au cours de la carrière de l’auxiliaire : la classe normale, la classe supérieure et la classe exceptionnelle.
L’échelon
Ce dernier dépend de l’ancienneté. L’échelon a une durée minimum et maximale. Par exemple, dans la fonction publique hospitalière (hôpitaux publics) ou territoriale (crèches municipales), les auxiliaires de puériculture sont rémunérées au 1er échelon du 1er grade, dès l’obtention de leur premier poste et doivent y rester 12 mois.
Au bout d’une année, durée minimale et maximale requise, la fonctionnaire gravit le 2ème échelon de manière systématique.
Une fois le dernier échelon d’une classe atteint, la professionnelle peut prétendre à un changement de grade.
Le changement de grade est conditionné par un examen professionnel, un concours interne ou un avancement, décidé par le supérieur hiérarchique.
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Le salaire et les conventions collectives
Dans le secteur privé, le salaire de l’auxiliaire de puériculture est variable. La rémunération de l’auxiliaire dépend de la convention collective, à laquelle elle se rattache :
La convention collective nationale des acteurs du lien social et familial (associations d'accueil de jeunes enfants) du 4 juin 1983.
La convention collective nationale de l'hospitalisation privée du 18 avril 2002 pour les cliniques privées.
La convention collective nationale des établissements privés d'hospitalisation, de soins, de cure et de garde à but non lucratif du 31 octobre 1951, pour les associations hospitalières ou fondations.
La convention collective nationale de travail des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées du 15 mars 1966, pour les établissements d’accueil pour enfants handicapés.
Etant salariée du secteur privé, l’auxiliaire de puériculture a pour base minimale le taux horaire du SMIC.
En début de carrière, il n’est pas rare que la professionnelle gagne le SMIC. Le taux horaire peut être supérieur, selon la volonté de l’employeur et l’ancienneté de la professionnelle.
Pour calculer le salaire, il suffit de multiplier le coefficient de sa convention collective à laquelle l’auxiliaire de puériculture se rattache, par la valeur du point, qui fait l’objet de négociation salariale annuelle. Référez-vous la page salaire dans le secteur privé, pour voir un exemple chiffré.
Les droits et les devoirs de l’auxiliaire de puériculture
De plus, l’auxiliaire de puériculture bénéficie des droits comme tout salarié, concernant la retraite, le licenciement, le temps de travail, les congés, la liberté d’expression, le droit de grève...
L’auxiliaire de puériculture peut voter lors d’élections professionnelles et se présenter aux instances collectives pour être déléguée du personnel ou représentante au comité d’établissement.
La salariée doit respecter des devoirs élémentaires. Le respect des clauses de son contrat de travail est un principe de base sur lequel repose la relation de travail.
Elle doit respecter les horaires de travail, le matériel, les consignes de sécurité, les missions qui lui sont confiées par la hiérarchie…
Métier relationnel, l’auxiliaire de puériculture établit une relation de proximité avec l’enfant et sa famille. Elle doit établir une distance professionnelle avec les parents.
Avec une obligation de secret professionnel, elle peut avoir connaissance de confidences et ne doit divulguer en aucun cas des informations en dehors de la structure d’accueil.
Dans les établissements comme la maternité, la clinique ou l’hôpital, elle doit respecter le secret médical. En cas de non-respect, elle commet une faute professionnelle.