Payante, la formation d’auxiliaire de puériculture peut être totalement ou partiellement prise en compte par des organismes financeurs.
La formation d’auxiliaire de puériculture nécessite un investissement financier personnel important (environ 4000 euros).
Pour bénéficier d’une aide financière, la candidate doit faire, de sa propre initiative, les demandes nécessaires, avant même l’inscription au concours.
Il est impératif de monter son projet de formation, en entamant les démarches administratives auprès des instituts de formation, en parallèle de son dossier de financement.
Vous cherchez à préparer le concours d’Auxiliaire de puériculture ? Cours Minerve peut vous aider efficacement à obtenir votre concours d’entrée en Ecole.
Demandez à recevoir une documentation gratuite !
Etudiez de chez vous à votre rythme et sans contrainte !
Les conditions pour bénéficier d’aides financières
L’attribution d’un financement pour la formation d’auxiliaire de puériculture dépend de plusieurs facteurs.
Le statut conféré à la future auxiliaire de puériculture lors de sa formation (étudiante, salariée ou stagiaire).
Les ressources de l’élève ou de sa famille, si elle habite toujours au domicile parental...
La situation professionnelle de la future auxiliaire (sortie de cursus scolaire, interruption d’études, en poste, demandeur d’emploi…).
La Mission locale et Pôle emploi sont les organismes référents d’accompagnement des jeunes et / ou demandeurs d’emploi. Ils permettent d’anticiper et multiplier les demandes de financement, pour obtenir des bourses ou la prise en charge de leurs frais d’études.
Chaque demande d’aide financière est étudiée, cas par cas, par l’organisme financier (Education Nationale, Conseil régional, Pôle emploi). En cas de rejet, il est toujours possible de faire un recours pour un réexamen du dossier.
L’alternance, via un contrat d’apprentissage et de professionnalisation, peut être un moyen de financer sa formation.
Les organismes bancaires peuvent accorder, aux personnes ayant le statut étudiant, des prêts à taux d’intérêt préférentiel, pour financer leurs études, un logement ou une voiture.
Pour faire une demande de prêt, il est nécessaire de prendre rendez-vous avec sa banque, pour présenter son projet professionnel. Suite à l’entretien, le banquier accorde ou refuse le prêt étudiant.
Une banque peut accorder un prêt jusqu'à 45000 euros. Seulement 10% des élèves en ont recours. Il est préférable de prévoir une somme plus importante que celle désirée, afin de ne pas avoir besoin de le renégocier. Il est possible de réaliser des remboursements anticipés, sans pénalités.
Un réseau de banques permet de bénéficier du prêt étudiant garanti par l’Etat. La caution parentale ou d’un tiers n’est plus obligatoire, car l’Etat peut se porter cautionnaire.
Besoin d'être guidé ?
Demandez à être contacté par un conseiller Cours Minerve par téléphone pour étudier votre situation et recevoir une documentation
L’école de la santé, du social et de la petite enfance
Tous les champs sont obligatoires
Les moyens de financement public pour les étudiants
De nombreux moyens existent pour aider au financement de la formation d’auxiliaire de puériculture.
Les bourses de l’Education nationale
Pour les élèves qui sortent du lycée ou qui ont interrompu leurs études une année, il est possible de bénéficier d’une bourse de l’Education nationale pour les formations en lycée, sous condition de ressources de l’élève ou de ses parents, si elle habite toujours à leur domicile.
L’étudiante bénéficie d’une formation gratuite, si elle se déroule uniquement dans un lycée.
La bourse de l’Education nationale est attribuée sur critères sociaux. Il est possible de retirer le dossier de demande au secrétariat du lycée ou de télécharger le dossier Cerfa n°11319*10, directement en ligne.
Le dépôt du dossier se fait au lycée, avant la date de clôture, généralement établie vers la fin mai.
Les bourses d’études du Conseil régional
Si la formation se déroule dans un institut de formation, les frais de formation sont à la charge de la future auxiliaire de puériculture.
Il est possible de faire une demande de bourses d’études au Conseil régional, qui a la compétence exclusive pour l’attribution de bourses aux étudiantes inscrites dans un établissement de formation paramédicale, agréé et financé par la région.
Son montant est déterminé au cas par cas, suite à l’étude du dossier de demande.
Les aides financières pour les demandeurs d’emploi et les salariés
Le demandeur d’emploi peut également faire une demande de financement, auprès de son conseiller Pôle emploi, pour une prise en charge des frais de formation. Le salarié, quant à lui, doit faire une demande de formation auprès de son employeur. Le montage du dossier de financement ne vient qu’après l’accord de l’employeur.
L’allocation d’aide de retour à l’emploi
Les demandeurs d’emploi peuvent être indemnisés par Pôle emploi ou la Mission locale (pour les moins de 26 ans), avec l’allocation d’aide de retour à l’emploi (ARE).
Pour cela, il faut avoir travaillé au moins 4 mois ou 610 heures de travail, au cours des 28 derniers mois. L’élève peut toucher ses indemnités durant l’intégralité de sa formation, dont le montant minimum ne peut être inférieur à 20,22 euros par jour.
Le congé individuel à la formation
Les salariés en poste dans le secteur de la petite enfance ou non peuvent bénéficier d’un congé individuel à la formation (CIF). Les frais de formation sont partiellement pris en charge par l’organisme financeur qui est, dans la plupart des cas, le Fongecif.
Le CIF est une formule avantageuse : le contrat de travail est suspendu pendant la formation et le salaire est maintenu.
Le CIF est accordé aux salariées en CDI, depuis 2 ans dont une année dans l’établissement auprès duquel elles établissent leur demande. L’accord de l’employeur ainsi que celui de l’organisme financeur sont obligatoires. Les agents de la fontion publique peuvent également bénéficier d’un CIF.
Le CIF est également ouvert aux salariés en CDD ou intérimaires. Vu que les conditions d’ouverture de droits sont différentes, il est nécessaire de s’adresser à Pôle emploi ou au fonds d’assurance de formation du travail temporaire.