C’est la voie la plus rapide pour s’insérer rapidement dans le marché du travail : associations à but lucratif ou non, cliniques, crèches d’entreprise…
La petite enfance est un secteur qui recrute, ce qui permet à l’auxiliaire de puériculture de travailler en CDD, dans différentes structures.
Après une année de formation et l’obtention du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture, ce type de contrat permet d’enrichir son CV et d’étoffer son réseau professionnel.
Les recrutements se font souvent dans l’urgence, pour le bon fonctionnement du service. L’embauche peut être effective, dès la publication de l’offre d’emploi.
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Le recrutement grâce au réseau professionnel
Le réseau professionnel a une importance capitale pour décrocher un contrat, qui peut déboucher sur un CDI.
Les formateurs de l’institut ou de l’école d’auxiliaires sont des professionnels de la petite enfance : puéricultrices, éducatrices de jeunes enfants, qui enseignent à plein temps ou qui exercent leur profession au quotidien.
Ces derniers font partager leur expérience du terrain et peuvent être de potentiels supérieurs hiérarchiques.
Très riche en stages, la formation d’auxiliaire de puériculture se déroule en alternance, dans différentes structures d’accueil pour jeunes enfants ou établissements hospitaliers.
Au cours des stages, l’élève est encadré par un formateur référent de stage, un tuteur dans la structure et des professionnels que la future auxiliaire de puériculture suit au quotidien.
En fonction du déroulement du stage et de l’intégration à l’équipe, l’auxiliaire de puériculture accroît ses chances de décrocher un poste, dans la structure.
Pour les remplacements de courte durée (congés maladie ou d’été), elle peut obtenir rapidement un contrat.
Etant déjà formée aux méthodes de l’établissement, elle est opérationnelle immédiatement, sans temps de formation. La création d’un réseau professionnel se réalise sur le terrain.
Il est nécessaire de ne pas avoir de périodes d’inactivité trop longues, sur son CV.
Pour cela, une fois le diplôme obtenu, le demandeur d’emploi dépendant de la mission locale ou Pôle emploi, peut réaliser des stages de 70 heures d’observation dans une structure, appelés évaluations en milieu de travail (EMT).
Elles permettent d’enrichir son CV, tout en se tissant un réseau professionnel.
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La recherche des offres d’emploi
En tant que demandeur d’emploi, l’auxiliaire de puériculture doit multiplier les sources de recherche. Où chercher des offres d’emploi ?
Pôle emploi. Bien que consulté par tous les demandeurs d’emploi, seule une annonce sur 3 est publiée sur le site de Pôle emploi. Mis à jour quotidiennement, il est fondamental de le consulter le plus souvent possible, tout en ne cantonnant pas sa recherche, à cet unique moyen.
Les sites d’offres d’emploi, sur internet. Il existe de nombreux sites web dédiés à l’emploi. Il est possible de s’inscrire et de laisser son CV, accessible dans un espace candidat. Les employeurs peuvent donc parcourir un CVthèque et contacter les candidats. Des offres sont également diffusées. Il est important de bien sélectionner le secteur géographique et la catégorie professionnelle. L’auxiliaire de puériculture est classée dans Petite enfance ou Paramédical.
Les journaux locaux. Bien que moins en moins utilisés, la presse locale ainsi que les bulletins communaux continuent à diffuser des offres d’emploi.
Les agences d’intérim médical. Elles permettent de pallier à l’urgence. Il suffit de s’inscrire auprès de l’agence et cette dernière appelle pour attribuer une mission. Ce mode de recrutement requiert une grande disponibilité : la personne peut être appelée une heure avant la prise de poste.
Elle doit consulter au quotidien les offres. Actualisées, elles peuvent être diffusées durant une courte période. Plus le contrat doit être pourvu dans l’urgence ou plus il est de courte durée, plus sa durée de parution est courte.
Les méthodes pour contacter les employeurs
Si le CV et la lettre de motivation sont des incontournables pour une candidature dans le secteur privé, il est possible de prendre contact avec les recruteurs, de manière directe.
Le contact téléphonique est l’un des moyens les plus simples pour avoir une réponse rapide. Suite à l’envoi d’une candidature par email ou courrier, il est possible de relancer dans les 2 semaines qui suivent, par téléphone, pour vérifier la réception du courrier.
A cette occasion, il est intéressant de poser des questions aux ressources humaines : avez-vous des besoins en personnel remplaçant ? Y a-t-il prochainement un départ à la retraite ou un congé maternité prévu ?
Une porte ouverte dans un établissement de la petite enfance ou un forum des métiers peut être l’occasion d’aller à la rencontre des professionnels, en se présentant, avec un CV et une lettre à remettre en direct.
Certaines candidates osent franchir la porte des établissements, sans rendez-vous, et se rendent directement au service des ressources humaines. Cette technique peut se révéler intéressante pour décrocher un entretien à l’improviste.
